Résumé : Lina est une jeune lituanienne comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais une nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescente. Dans le camp, Andrius, dix-sept ans, affiche la même combativité qu'elle...
Le récit de Lina vous coupera le souffle. Vous n'aurez qu'une envie : faire partager cette histoire aussi terrible qu'exemplaire, qui irradie d'amour et d'espérance. Déjà un classique dans de nombreux pays.
"Ruta Sepetys signe un roman bouleversant. Magnifiquement écrit et capital" Harlan Coben
"Un livre poignant qu'on lit d'une traite" Publishers Weekly
"Premier roman exceptionnel. Formidable choc émotionnel." The New York Times Book Review
Prix : 14 euros
Nombre de pages : 420
Edition : Gallimard ( Scripto )
Sur un groupe Facebook de lecteurs, une personne a parlé de ce livre en en faisant l'éloge. J'ai décidé de me renseigner et quand j'ai vu qu'il était à la bibli' je l'ai emprunté. Je n'ai pas été déçue..."Son père lui a dit que si Staline envahissait la Lituanie, nous finirions tous en enfer."
Comment vous dire qu'on se prend une bonne claque en le lisant ? Oui, on oublie trop souvent que les pays comme la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont été touchées par les déportations et les camps. Nous parlons beaucoup d'Hitler et un petit peu moins de Staline. Et pourtant Hitler n'est pas pire que Staline, ils sont aussi affreux l'un que l'autre. Je me demande comment des hommes pareils ont pu exister ?! Comment des êtres humains peuvent faire subir des atrocités pareilles à d'autres ?! C'est tout simplement inhumain.
J'ai beaucoup pensé à La voleuse de livres pendant ma lecture ( d'ailleurs vous pouvez retrouver ma chronique sur ce livre de Markus Zusak ICI ! ), j'ai ressenti la même injustice, le même désir de faire justice, la même sensation d'horreur."Je songeai à Munch, à sa théorie selon laquelle la douleur, l'amour, le désespoir étaient étroitement liés en une chaîne sans fin."
"Je les haïssais, oui, je haïssai le NKVD et les Soviétiques. Ce jour-là, je plantai une semence de haine dans mon coeur, jurant qu'elle deviendrait un arbre gigantesque dont les racines les étrangleraient tous."
Un soir banal, en Lituanie, la police "secrète" soviétique frappent à la porte. Lina, son petit frère Jonas et leur mère, ont vingts minutes pour faire leurs valises. Ils passent six semaines, tous serrés, sans ne serait-ce qu'un peu d'intimité, à voyager dans des "wagons pour bestiaux". Six semaines sans sortir, six semaines empilés les uns sur les autres, six semaines de saleté, de crasse et de poux. Sans compter le désespoir, les morts inutiles...
Quand ils descendent enfin, c'est le camp de travail qui les attend ! Et plus tard, un autre au fin fond de la Sibérie dans le froid ( devrais-je dire le froid glacial ? Oui. )...'Un jour, Papa m'avait dit que, d'après les conjectures des savants, la Terre vue de la Lune paraissait bleue. Ce soir-là, je le croyais, je voulais bien le croire. Je l'aurais volontiers représentée ainsi : bleue et pleine de larmes."
Menaces constantes.
Vies remises en cause.
La mort qui rôde...
Ce livre m'a vraiment touchée. Il était très beau. Les personnages sont attachants et j'ai été percutée par les scènes ignobles qui se déroulent dans le livre ! Le savoir et le lire n'est pas la même chose, croyez-moi.
"J'entendis un cri et vis le corps mou d'un petit enfant atterrir dans la boue. Une femme essaya de sauter du wagon après le cadavre, mais un soldat d'escorte la frappa violemment au visage avec la crosse de son fusil. Presque aussitôt, on jeta par la portière un autre cadavre. La mort avait commencé à récolter sa moisson."
J'ai beaucoup aimé Andrius. Il prend des risques en sachant que lui, n'est plus dans le besoin. Il s'en veut à cause de la pression que les soviétiques exercent sur sa vie et dont sa mère est victime. SPOIL Pour qu'il reste en vie, sa mère doit en gros jouer le rôle de la prostituée... FIN DU SPOIL.
Nombreuses sont les choses aberrantes. Le fait qu'en Sibérie ils dorment dehors, dans une "hutte" soit-disant... alors que les soviétiques sont chauffés et dorment dans un lit... J'aurai du mal à tout expliquer simplement dans ma chronique mais c'est tellement horrible que pour comprendre ce dont je parle il faut le lire !
"C'était la première fois que je voyais les autres passagers du train. Il y avait là des milliers de gens. Avions-nous l'air aussi misérables, aussi pitoyables qu'eux ? Une foule de Lituaniens aux vêtements crasseux, aux valises loqueteuses et aux sacs bourrés à craquer se déversaient à flots dans la vallée. Ils étaient si gris, si sales qu'il semblaient sortis tout droit d'un caniveau où ils auraient vécu des années. Tous se déplaçaient avec une extrême lenteur ; certains même étaient trop faibles pour pouvoir porter leurs effets personnels."
Les victimes des déportations sont tellement réalistes que ç'en est troublant. Ce livre à été une grosse gifle, comme je vous l'ai dit. J'en suis sortie, différente, changée, grandie. Parce que j'avais l'impression de vivre l'histoire de Lina, mis à part que j'étais au chaud, chez moi, tranquillement.
Ce livre n'est pas très connue, certes, mais il devrait l'être plus que ça ! Le message qu'il renvoie dans nos cœurs... whaaa. ♥
"On milite pour ce qui est juste, Lina, sans attendre la moindre récompense ni même la moindre gratitude"
"Ce n'est pas parce qu'on est victime d'une injustice qu'on doit être injuste."
Livre marquant, coup de coeur ♥
Le récit de Lina vous coupera le souffle. Vous n'aurez qu'une envie : faire partager cette histoire aussi terrible qu'exemplaire, qui irradie d'amour et d'espérance. Déjà un classique dans de nombreux pays.
"Ruta Sepetys signe un roman bouleversant. Magnifiquement écrit et capital" Harlan Coben
"Un livre poignant qu'on lit d'une traite" Publishers Weekly
"Premier roman exceptionnel. Formidable choc émotionnel." The New York Times Book Review
Prix : 14 euros
Nombre de pages : 420
Edition : Gallimard ( Scripto )
Sur un groupe Facebook de lecteurs, une personne a parlé de ce livre en en faisant l'éloge. J'ai décidé de me renseigner et quand j'ai vu qu'il était à la bibli' je l'ai emprunté. Je n'ai pas été déçue..."Son père lui a dit que si Staline envahissait la Lituanie, nous finirions tous en enfer."
Comment vous dire qu'on se prend une bonne claque en le lisant ? Oui, on oublie trop souvent que les pays comme la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont été touchées par les déportations et les camps. Nous parlons beaucoup d'Hitler et un petit peu moins de Staline. Et pourtant Hitler n'est pas pire que Staline, ils sont aussi affreux l'un que l'autre. Je me demande comment des hommes pareils ont pu exister ?! Comment des êtres humains peuvent faire subir des atrocités pareilles à d'autres ?! C'est tout simplement inhumain.
J'ai beaucoup pensé à La voleuse de livres pendant ma lecture ( d'ailleurs vous pouvez retrouver ma chronique sur ce livre de Markus Zusak ICI ! ), j'ai ressenti la même injustice, le même désir de faire justice, la même sensation d'horreur."Je songeai à Munch, à sa théorie selon laquelle la douleur, l'amour, le désespoir étaient étroitement liés en une chaîne sans fin."
"Je les haïssais, oui, je haïssai le NKVD et les Soviétiques. Ce jour-là, je plantai une semence de haine dans mon coeur, jurant qu'elle deviendrait un arbre gigantesque dont les racines les étrangleraient tous."
Un soir banal, en Lituanie, la police "secrète" soviétique frappent à la porte. Lina, son petit frère Jonas et leur mère, ont vingts minutes pour faire leurs valises. Ils passent six semaines, tous serrés, sans ne serait-ce qu'un peu d'intimité, à voyager dans des "wagons pour bestiaux". Six semaines sans sortir, six semaines empilés les uns sur les autres, six semaines de saleté, de crasse et de poux. Sans compter le désespoir, les morts inutiles...
Quand ils descendent enfin, c'est le camp de travail qui les attend ! Et plus tard, un autre au fin fond de la Sibérie dans le froid ( devrais-je dire le froid glacial ? Oui. )...'Un jour, Papa m'avait dit que, d'après les conjectures des savants, la Terre vue de la Lune paraissait bleue. Ce soir-là, je le croyais, je voulais bien le croire. Je l'aurais volontiers représentée ainsi : bleue et pleine de larmes."
Menaces constantes.
Vies remises en cause.
La mort qui rôde...
Ce livre m'a vraiment touchée. Il était très beau. Les personnages sont attachants et j'ai été percutée par les scènes ignobles qui se déroulent dans le livre ! Le savoir et le lire n'est pas la même chose, croyez-moi.
"J'entendis un cri et vis le corps mou d'un petit enfant atterrir dans la boue. Une femme essaya de sauter du wagon après le cadavre, mais un soldat d'escorte la frappa violemment au visage avec la crosse de son fusil. Presque aussitôt, on jeta par la portière un autre cadavre. La mort avait commencé à récolter sa moisson."
J'ai beaucoup aimé Andrius. Il prend des risques en sachant que lui, n'est plus dans le besoin. Il s'en veut à cause de la pression que les soviétiques exercent sur sa vie et dont sa mère est victime. SPOIL Pour qu'il reste en vie, sa mère doit en gros jouer le rôle de la prostituée... FIN DU SPOIL.
Nombreuses sont les choses aberrantes. Le fait qu'en Sibérie ils dorment dehors, dans une "hutte" soit-disant... alors que les soviétiques sont chauffés et dorment dans un lit... J'aurai du mal à tout expliquer simplement dans ma chronique mais c'est tellement horrible que pour comprendre ce dont je parle il faut le lire !
"C'était la première fois que je voyais les autres passagers du train. Il y avait là des milliers de gens. Avions-nous l'air aussi misérables, aussi pitoyables qu'eux ? Une foule de Lituaniens aux vêtements crasseux, aux valises loqueteuses et aux sacs bourrés à craquer se déversaient à flots dans la vallée. Ils étaient si gris, si sales qu'il semblaient sortis tout droit d'un caniveau où ils auraient vécu des années. Tous se déplaçaient avec une extrême lenteur ; certains même étaient trop faibles pour pouvoir porter leurs effets personnels."
Les victimes des déportations sont tellement réalistes que ç'en est troublant. Ce livre à été une grosse gifle, comme je vous l'ai dit. J'en suis sortie, différente, changée, grandie. Parce que j'avais l'impression de vivre l'histoire de Lina, mis à part que j'étais au chaud, chez moi, tranquillement.
Ce livre n'est pas très connue, certes, mais il devrait l'être plus que ça ! Le message qu'il renvoie dans nos cœurs... whaaa. ♥
"On milite pour ce qui est juste, Lina, sans attendre la moindre récompense ni même la moindre gratitude"
"Ce n'est pas parce qu'on est victime d'une injustice qu'on doit être injuste."
Livre marquant, coup de coeur ♥
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